QUOI ?Donner enfin à Théo Van Rysselberghe (1862-1926) la place au sommet qu'il mérite dans une histoire de l'art trop souvent encline, jusqu'ici mais le vent tourne, à valoriser d'abord les émergences parisiennes, tel est en somme le but louable d'une exposition panoramique conçue, par ailleurs, comme un prélude à la réalisation d'un catalogue raisonné en trois volumes de l'oeuvre de l'artiste gantois, qui s'en alla mourir en France. Forte de cette perspective, bien défendue par des commissaire et auteurs - Olivier Bertrand et Pascal de Sadeleer principalement - en veine de démonstration récurrente, l'exposition du Palais des Beaux-Arts, une première officielle pour Van Rysselberghe à Bruxelles, ratisse large, même si l'un ou l'autre chef-d'oeuvre y font défaut pour des raisons défendables. Elle ratisse trop large, voudrions-nous dire, tant en bout de course, un regrettable ennui s'est niché en vous. Van Rysselberghe ne commit pas que des chefs-d'oeuvre, loin de là ! L'exposition gantoise qui, en 1993, avait essentiellement exhibé la période néo-impressionniste de l'artiste avait frappé par son unité et la qualité de l'ensemble. L'actuelle rétrospective a pour principal mérite de nous offrir un parcours bien plus complet d'un créateur bourgeois qui, à un moment de son histoire, eut le don de relayer les entreprises d'avant-garde de l'art de son temps et même d'en promouvoir les accents auprès de ses amis du groupe bruxellois des XX.
QUAND? le dimanche 26 février 2006, à 14h
OU? Au Palais des Beaux-Arts, 10, rue Royale, 1000 Bruxelles
Plus d'infos? : http://www.bozar.be/activity.php?id=5633&
N'hésitez pas à me contacter si vous voulez vous joindre à moi pour cette visite
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